Cultiver le pouvoir des histoires pour nourrir la persévérance.
Le pouvoir des histoires
Les courants de la PNL et de la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) connaissent bien tout le pouvoir des histoires. Le psychologue Bruno Bettelheim a longuement analysé les contes populaires pour tenter de démontrer la manière dont chacun d’eux reflète des conflits ou des angoisses apparaissant à des stades spécifiques du développement. Il suggère que les contes aident l’enfant à découvrir le sens profond de la vie, tout en le divertissant et en éveillant sa curiosité. Si les contes stimulent l’imagination de l’enfant et l’aident à voir clair dans ses émotions et à prendre conscience de ses difficultés, ils font de même auprès des adultes, en leur proposant des solutions possibles aux problèmes qui les troublent. Certes, les contes ont leur pouvoir particulier, mais les allégories, métaphores ou poèmes ont aussi leurs effets apaisants, ressourçant et thérapeutiques.
Les histoires aident à reconsidérer, à reconstruire les significations d’une situation problématique. Elles permettent d’y apporter des solutions ou des correctifs visant à transformer les perceptions. De manière indirecte, les histoires s’attardent aux événements qui bloquent le client. Elles permettent de remettre en question ces événements, les questionner, les déconstruire et les reconfigurer en y associant de nouvelles conceptions. Les analogies permettent d’intégrer des éléments ou des hypothèses et d’offrir des perspectives qui n’étaient pas disponibles parmi les ressources du client. En reprenant à son compte les idées qui font sens pour lui, le client recompose sa propre histoire.
Grâce à l’histoire, la personne recadre une première interprétation de son vécu, de ses problèmes, de ses ressources, de ses qualités et de ses besoins pour en construire une nouvelle, retrouver de l’espoir en l’avenir, convertir une émotion, élargir l’éventail de ses possibilités, entrevoir de nouvelles options stratégiques, changer d’attitude face aux difficultés, accepter une situation, prendre de la distance, stimuler sa motivation ou sa combativité, prendre des décisions, accroître ses capacités d’action, restaurer l’estime de soi, ou restituer sa personnalité.
La persévérance
Que j’intervienne auprès des jeunes ou des adultes, le thème de la persévérance est récurrent. La plupart des coachés affichent clairement leur motivation à atteindre un objectif puis, le moment venu, d’engager des actions concrètes, il n’est pas rare de voir un coaché se mettre à douter ou à remettre en question son objectif.
Le thème de la persévérance est au cœur de tout processus de changement et avec lui, la prise de risques.
Ce coaching vise l’utilisation d’histoires et d’outils de réflexion pour favoriser la persévérance et la prise de risques associés au changement.
Ce coaching accompagne la réussite, l’atteinte d’un objectif, l’adoption de nouvelles habitudes de vie, les transitions personnelles ou professionnelles. Les outils sont utilisés tant en coaching individuel qu’en groupe.
Risquer :
Ce premier outil présente un texte qui engage une réflexion écrite sur les perceptions et croyances associées au fait d’oser et de ne pas oser. L’exercice de réflexion me permet ensuite d’engager une consultation sur la thématique afin de transformer les perceptions et croyances limitatives.
RISQUER
Rire, c’est risquer d’avoir l’air ridicule.
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.
Vouloir rejoindre l’autre, c’est prendre le risque de s’impliquer.
Exprimer ses sentiments, c’est risquer de révéler sa véritable façon d’être, d’affirmer à la face du monde ses idées et ses rêves, c’est risquer de perdre.
Aimer, c’est prendre le risque de ne pas être aimé en retour. Vivre, c’est risquer de mourir. Espérer, c’est risquer le désespoir. Essayer, c’est risquer d’échouer.
Mais on se doit de risquer parce que la plus sérieuse menace de la vie elle-même se trouve dans l’absence du risque.
L’homme qui ne risque jamais ne fait rien, il n’a rien et n’est rien.
Il ne peut éviter de souffrir, mais il ne peut apprendre, il ne peut ressentir, ni changer, ni grandir, ni aimer et encore moins vivre.
Enchaîné à ses habitudes, il en est l’esclave; il a renoncé à la liberté. Seule la personne qui risque peut se considérer libre.
Réussir, c’est persévérer. Persévérer, c’est prendre le risque de réussir. Or, beaucoup de gens abandonnent trop rapidement, comme si l’effort était un poids impossible à déplacer. Et, c’est courbés, sous les renoncements cumulés qu’ils viennent un jour exprimer, combien pénible est devenu leur sentiment de vide intérieur.
Retrouvez-moi sur